Superbowl LII – Présentation des effectifs

Les deux franchises aborderont la finale de dimanche avec des plans de jeu différents, qui s’inscrivent évidemment sur leurs forces et leurs faiblesses, ainsi que sur celles décelées chez l’adversaire. Ainsi, les Eagles espèrent prendre le dessus en dominant les lignes, alors que les Patriots vont tout faire pour mettre Tom Brady à l’aise.

Tom Brady VS Nick Foles (Getty)

Quarterbacks

  • Patriots : Tom Brady / Brian Hoyer
  • Eagles : Nick Foles / Nate Sudfeld

D’un côté, Tom Brady, 40 ans, qui arrive en habitué avec ses 36 matchs de playoffs (27 victoires) et ses 5 bagues de champion. De l’autre, Nick Foles, 29 ans, qui compte 3 matchs de playoffs à son actif dont 2 cette saison. Pour se rendre compte de l’écart entre les deux quarterbacks, il suffit de regarder quelques statistiques. Foles affiche 9752 yards et 61 touchdowns en carrière, alors que Brady pointe à 9721 yards et 68 touchdowns en playoffs uniquement…
Tom Brady a donc l’occasion de continuer d’écrire sa légende dimanche, et de commencer à mettre des bagues sur sa deuxième main. Pour sa 18ème saison en NFL, il a de nouveau dominé ses adversaires pour conduire sa franchise à un énième titre de division. Parti fort, il a évolué à un niveau de MVP jusqu’en décembre, avant de connaître un petit passage plus compliqué sur le dernier mois de la saison régulière. Mais il a rapidement mis tout le monde d’accord (encore une fois) depuis le début des playoffs. Il a d’abord découpé la défense des Titans en lançant pour 337 yards et 3 TD (102.5 de rating), en profitant du peu de pression subie pour exploiter parfaitement les faiblesses des lignes secondaires. Ça été plus difficile face à la redoutable défense de Jacksonville en finale de conférence, où Brady a longtemps été frustré. Il a finalement réussi à prendre le dessus et mener son équipe à un comeback en lançant 2 passes de touchdown dans le 4ème quart-temps. Il finit avec 290 yards et un rating de 108.4.
Jusqu’à cette fin de saison, le fait d’arme majeur de Nick Foles remonte à 2013 lorsqu’il était le QB des Eagles de Chip Kelly. Titulaire lors de 10 matchs cette saison-là, il avait été nommé Pro Bowler après avoir lancé 27 passes de touchdown pour seulement 2 interceptions. Ça été nettement plus compliqué lors des 2 saisons suivantes (une à Philly, l’autre à St Louis), puisqu’il lance autant d’interceptions que de touchdowns (20). Backup de Carson Wentz depuis 2 saisons, il a été appelé lorsque ce dernier s’est gravement blessé lors de la 14ème journée. Foles a été très bon sur son premier match, en marquant à 4 reprises face aux Giants, avant d’être en difficulté lors des deux matchs suivants. En playoffs, il a d’abord été correct face aux Falcons, en appliquant parfaitement le plan de jeu conservateur de Doug Pederson. Il n’a pas fait d’erreur et a terminé avec 246 yards et un rating de 100.1. Puis, il a été remarquable lors du large succès des Eagles en finale de conférence, en trouant l’une des meilleures défenses de la ligue. Il termine avec 352 yards et 3 TD, et un rating excellent de 141.4.
Avantage : Patriots

Backfield

  • Patriots : RB – Dion Lewis / RB – James White / FB – James Develin / RB – Rex Burkhead / RB – Mike Gillislee
  • Eagles : RB – LeGarrette Blount / RB – Jay Ajayi / RB – Corey Clements / RB – Wendell Smallwood

C’est souvent la même histoire avec les running-backs des Patriots. On n’en entend pas beaucoup parler, mais ils sont souvent décisifs dans les moments importants. Le titre de l’année dernière en est une preuve marquante. Le numéro 1 de ce backfield est sans aucun doute Dion Lewis, qui a terminé la saison avec 896 yards au sol et 6 TD, ainsi que 214 yards dans les airs et 3 TD supplémentaires. Mais ce qui fait la force de ce backfield est la polyvalence. Les 4 running-backs sont capables de courir et d’attraper des passes, ce qui rend l’attaque imprévisible. James White est l’incarnation parfaite du joueur qui prend des responsabilités en playoffs. Auteur de 3 touchdowns (au sol) lors de la saison régulière, il en compte déjà autant en 2 matchs de playoffs.
Il y a un an, LeGarrette Blount jouait déjà le Superbowl et il sortait d’une saison excellente avec les Patriots (1161 yards, 18 TD). Cette saison, il sera en face et se partagera le travail avec Jay Ajayi. Ce dernier est arrivé en cours d’année à Philadelphia, et il semble être l’option numéro durant les playoffs. Les Eagles semblent lui faire confiance pour les 1ère et 2ème tentatives, alors que Blount est utilisé sur les 3ème tentatives et les situation de « goal line ». Le duo est en tout cas complémentaire, ce qui peut permette à Philly de varier son jeu au sol, entre vitesse et agilité (Ajayi) ou puissance (Blount). Le rookie Corey Clements est le troisième larron, et il peut notamment être utilisé sur les phases aériennes (5 réceptions face aux Falcons par exemple).
Avantage : Eagles

Receveurs

Patriots : WR – Brandin Cooks / WR – Chris Hogan / TE – Rob Gronkowski / WR – Danny Amendola / WR – Phillip Dorsett / TE Dwayne Allen
Eagles : WR – Alshon Jeffery / WR – Torrey Smith / WR – Nelson Agholor / TE – Zach Ertz / TE – Brent Celek / TE – Trey Burton
Tom Brady sait tirer le meilleur de ses receveurs, et c’est donc encore mieux lorsqu’ils sont bons. Le recrutement de Brandin Cooks a permis aux Patriots d’ajouter une pièce manquante à leur corps de receveurs, à savoir un joueur rapide qui puisse être une menace dans la profondeur. Après 3 saisons à attraper des passes de Drew Brees, il s’est bien adapté à son nouvel environnement. Il sort une 3ème saison avec plus de 1000 yards (1082) et marque 7 touchdowns, et est donc devenu le co-leader du jeu aérien de New England, avec Rob Gronkowski. Le tight-end termine avec 2 petits yards de mieux que Cooks (1084) et ajoute 8 touchdowns à sa belle collection (76 en carrière). Très difficile à ralentir, il est le facteur X de cette attaque, et l’homme que Tom Brady cherche en premier. Sorti sur blessure face aux Jaguars, après un gros choc à la tête, il est toujours en protocole commotion et donc incertain pour dimanche. Son absence serait évidemment un énorme coup dur pour les Pats. Du coup, l’homme providentiel pourrait de nouveau être Danny Amendola, qui se montre en grande forme depuis le début des playoffs. Avec déjà 18 réceptions, 196 yards et 2 TD, il a été omniprésent sur les deux matchs et décisif en attrapant les 2 touchdowns du comeback des Pats en finale de conférence. Chris Hogan, de retour de blessure, et Phillip Dorsett, complètent la rotation.
Ce qui a fait la force des Eagles cette saison, avec Carson Wentz comme avec Nick Foles, c’est la variété des options présentes dans le jeu de passes. Philadelphia n’a pas de receveur star, mais plusieurs très bons joueurs. 3 joueurs terminent ainsi la saison régulière avec plus de 750 yards et 8 TD. L’homme le plus important est surement le tight-end Zach Ertz, qui a fini leader de son équipe en yards (824). Soupape de sécurité pour ses QB, il aura encore un rôle clé face aux Patriots. Le statut de receveur numéro 1 est assuré par Alshon Jeffery, qui a réussi son pari de se relancer en signant avec les Eagles. Avec 768 yards et 9 TD au compteur, il a prouvé qu’il pouvait encore faire des dégâts. L’autre menace est Nelson Agholor, souvent positionné dans le slot, et qui a lui marqué à 8 reprises (768 yards). Torrey Smith est plus irrégulier, mais sa vitesse lui permet de réaliser quelques « big plays », à l’image de son long touchdown face aux Vikings. Nick Foles a donc l’embarras du choix et des profils différents pour dominer la défense des Patriots. Le schéma de jeu des Eagles joue sur cet avantage, avec beaucoup de jeux courts, vers les TE, le slot ou même les RB, et parfois des tentatives de passes longues qui peuvent faire mal.
Avantage : Patriots

Ligne offensive

Patriots : LT – Nate Solder / LG – Joe Thuney / C – David Andrews / RG – Shaquille Mason / RT – Cameron Fleming
Eagles : LT – Halapoulivaati Vatai / LG – Stefen Wisnewski / C – Jason Kelce / RG – Brandon Brooks / RT – Lane Johnson
Régulièrement critiquée durant la saison (35 sacks alloués sur Brady), la ligne offensive des Pats s’est montrée solide en playoffs. Elle n’a pas concédé un seul sack face aux Titans, avant de tenir le choc contre à la redoutable défense de Jacksonville. Les deux Tackles, Nate Solder à gauche et Cameron Fleming à droite, sont notamment à mettre en avant, puisqu’ils ont dû se coltiner le pass-rush féroce des Jaguars. Les deux meilleurs linemen des Pats sont surement David Andrews et Shaq Mason, deux joueurs qui sortent un peu de nulle part. Le Guard avait été pris en 131ème position de la Draft 2015, alors que le Centre n’avait même pas été drafté cette année-là. Andrews est souvent bien moins impressionnant physiquement que les Nose Tackle qu’il croise, mais sa capacité à aller bloquer au second niveau est précieuse. Shaq Mason s’illustre lui en protection, avec seulement 2 sacks alloués cette saison. La solidité de cette ligne offensive est une des clés pour que les Pats évitent d’avoir trop de problèmes face à la ligne défensive des Eagles. Si les linemen continue de donner du temps à Tom Brady, il saura exploiter les faiblesses de la défense.
Cette saison, les Eagles ont surement la meilleure ligne offensive de la NFL. Et ce n’était pas gagné pourtant. En début de saison, le poste de LG était une grosse inconnue. Isaac Seumalo était le titulaire désigné, mais il a rapidement perdu sa place après 2 matchs très mauvais. Stefen Wisniewski a pris le relais et n’a plus lâché le poste. Quelques semaines plus tard, le gros coup dur est venu de la blessure du LT Jason Peters, l’un des meilleurs à son poste. Halapoulivaati Vatai s’est montré très solide à cette position cruciale. Beaucoup moins de problème sur le côté droit de la ligne, où Brandon Brooks et Lane Johnson forment un duo exceptionnel. Les deux ont été sélectionné pour le Pro Bowl cette saison, et Johnson est All-Pro. Une distinction qu’il partage avec son centre, Jason Kelce, qui a sorti une superbe saison. Sur la pente descendante lors des précédentes années, il a su rebondir pour revenir à son meilleur niveau. La finale de conférence face aux Vikings n’a fait que renforcer le statut de cette ligne offensive, qui a largement dominé l’une des meilleures lignes défensives de NFL. Cette ligne est forte au sol et en protection du QB, ce qui permet aux coachs d’adapter le plan de jeu en fonction des faiblesses de l’adversaire.
Avantage : Eagles

La ligne défensive des Eagles est redoutable. Ici Fletcher Cox (91), le taulier, et Derek Barnett (96), le rookie (Getty)

Ligne défensive

Patriots : DT – Malcolm Brown / DT – Lawrence Guy / DE – Trey Flowers / DE – Eric Lee / DT – Alan Branch / DT – Ricky Jean-Francois / DE – Adam Butler / DE – Deatrich Wise
Eagles : DT – Fletcher Cox / DT – Timmy Jernigan / DE – Brandon Graham / DE – Vinny Curry / DT – Beau Allen / DT – Destiny Vaeao / DE – Chris Long – DE – Derek Barnett
Sur le papier, la ligne défensive des Pats semble partie pour souffrir face à la ligne offensive de Philadelphia. Ils défendent correctement, sans plus, face au jeu au sol et ont souvent eu du mal à régulièrement mettre la pression sur les QB adverses. Trey Flowers a terminé leader de l’équipe avec « seulement » 6.5 sacks. La qualité des linemen de Philadephia pourrait donc limiter l’impact du pass-rush de New England.
Au contraire, la ligne défensive des Eagles pourrait s’avérer être très compliqué à gérer pour la ligne offensive des Pats. Fletcher Cox fait figure de patron au centre de cette ligne, et il est l’un des meilleurs joueurs à son poste. Capable de stopper un running-back à peine la balle en main, il peut également aller coucher le quarterback (5.5 sacks). A ses côtés, Timmy Jernigan est un autre rempart sur les phases au sol. Le danger vient également des côtés, où pas moins de 4 pass-rushers se partagent le travail. Brandon Graham (9.5 sacks) est le plus prolifique, Vinny Curry est solide, Chris Long connaît bien les Pats car il a remporté le Super Bowl LI avec eux, et le rookie Derek Barnett assure la relève. Jim Schwartz aime la rotation sur ces postes de pass-rush et cela est payant car aucune équipe ne met autant la pression sur les QB adverse que Philadelphia.
Avantage : Eagles

Linebackers

Patriots : Kyle Van Noy / Elandon Roberts / David Harris / Marquis Flowers / James Harrison
Eagles : Mychal Kendricks / Nigel Bradham / Dannell Ellerbe / Najee Goode / Kamu Grugier-Hill
Les linebackers des Pats ne font rêver personne, mais ils ont le sens du devoir et sont capables de faire le boulot. Régulièrement, l’un d’entre eux va même réussir une action clé. Le facteur X ici est James Harrison, recruté après que les Steelers se soient séparés de lui. Il n’est évidemment plus capable de jouer à haute intensité pendant tout un match, mais il rapidement montré qu’il pourrait être précieux sur certaines phases.
Confiants du travail de leur ligne défensive, les linebackers des Eagles ont tendance à jouer assez haut. Attention donc aux routes croisées des receveurs (Amendola, Hogan) ou aux passes courtes venant du backfield. Le joueur le plus complet est Mychal Kendricks, qui est très bon au sol et en couverture. Nigel Bradham a beaucoup plus de mal à stopper les courses, mais il est redoutable en couverture. Le centre du terrain est un point faible, et les safety viennent régulièrement s’y promener.
Avantage : Eagles

Lignes secondaires

Patriots : CB – Malcolm Butler / CB – Stephon Gilmore / SS – Patrick Chung / FS – Devin McCourty / CB – Eric Rowe / CB – Johnson Bademosi / S – Duron Harmon
Eagles : CB – Jalen Mills / CB – Ronald Darby / S – Malcolm Jenkins / S – Rodney McLeod / CB – Patrick Robinson / CB – Rasul Douglas / S – Corey Graham
Alors qu’on pensait que Malcolm Butler quitterait New England après le Super Bowl LI, il est finalement resté pour former un beau duo avec Stephon Gilmore. Recruté à prix d’or, ce dernier a globalement répondu présent avec un belle saison. Toujours excellent en couverture, il s’est notamment illustré en scellant la victoire des Pats face aux Jaguars avec une magnifique déviation. Ancien joueur des Eagles, Eric Rowe peut dépanner. Quant à Bademosi, il est un bon plaqueur mais a du mal en couverture. Les safety des Pats sont plutôt intéressants. Patrick Chung a beaucoup progressé en couverture, Devin McCourty est surement le meilleur plaqueur de l’équipe, et Duron Harmon est très efficace comme dernier rempart de la défense.
A l’image des linebackers, les cornerbacks de Philadelphia ont tendance à laisser beaucoup d’espace devant eux. Attention face aux Pats, car Brandin Cooks s’est fait plaisir face à A.J Bouye dans ce schéma, et aucun des CB des Eagles n’est au niveau du All-Pro des Jags. Philly possède néanmoins des joueurs très intéressants, avec le trio Mills, Darby, Robinson. Mills a énormément progressé cette saison, Darby est très bon mais a du mal à rester sur le terrain (blessures), et Robinson sort une énorme saison et peut se montrer redoutable en couverture car il sent bien le jeu pour forcer des interceptions (comme en témoigne sa pick-6 face aux Vikings au tour précédent). Il faut également rappeler que les CB profitent beaucoup de très bon travail de la ligne défensive. Le leader, technique et vocal, des lignes secondaires est Malcolm Jenkins. Safety très complet et très actif, il a beaucoup d’influence dans le vestiaire et sur le terrain. Jenkins est bien accompagné, avec McLeod et Graham, deux joueurs qui tournent et assurent dans le rôle de dernier défenseur.
Avantage : Match nul

Equipes spéciales

Patriots : P – Ryan Allen / K – Stephen Gostkowski
Eagles : P – Donnie Jones / K  – Jake Elliott
Ryan Allen et Donnie Jones ont des stats très proches cette saison. Le punter des Pats affiche 43.4 yards de moyenne et a placé 24 de ses 58 punts dans les 20 yards adverses. Pour celui des Eagles, la moyenne est de 45.3 yards, avec 21 punts sur 67 dans les 20 yards adverses.
Un peu moins bien en 2016, Gostkowski a redressé le tir en 2017. Le kicker des Pats a réussi 92.5% de ses field-goals (37/40) et 100% de plus de 50 yards (4/4). Il a également passé 95.7% de ses transformations (45/47). Jake Elliott a été très performant pour sa première saison dans l’élite, en réussissant 83.9% de ses field-goals (26/31) et 92.9% de ses transformations (39/42).
Avantage : Patriots

Coaching

Patriots : HC – Bill Belichick / OC – Josh McDaniels / DC – Matt Patricia
Eagles : HC – Doug Pederson / OC – Frank Reich / DC – Jim Schwartz
Difficile de rivaliser avec Bill Belichick et ses assistants. Le coach légendaire des Patriots a dirigé 288 matchs pour cette franchise, et il en a remporté 214 (74.3%). En playoffs, le bilan est de 27 victoires en 36 matchs (75%). Vainqueur de 5 Super Bowls, il est déjà le coach le plus titré de l’histoire de la NFL. Quant aux coordinateurs offensif et défensif, ils sont tellement bons qu’ils vont tous les deux partir à l’issue de la saison. Josh McDaniels avait déjà fait partie du staff entre 2001 et 2008, et il était revenu en 2012 après une expérience ratée de coach à Denver. Il devrait avoir une seconde chance rapidement, a priori chez les Colts. Matt Patricia est là depuis 2004 et à son poste depuis 2012. Lui aussi devrait devenir coach la saison prochaine, probablement du côté de Detroit.
Doug Pederson a beaucoup moins expérience, puisqu’il est coach des Eagles depuis 2016 seulement. En deux saisons, il est donc parvenu à emmener son équipe au Super Bowl. Pas mal. Avant ça, il avait déjà été dans le staff des Eagles, entre 2009 et 2012, notamment comme coach des QB. Puis il a vraiment explosé à Kansas City, où il était coordinateur offensif entre 2013 et 2015. Il est épaulé notamment par Jim Schwartz, en NFL depuis 1993 et qui a été le coach des Lions entre 2009 et 2013. Arrivé en même temps que Pederson, il s’occupe bien de la défense qui ne cesse de progresser. Une tendance qui avait déjà été remarquée du côté de Buffalo. En attaque, c’est Frank Reich qui est à la baguette, et lui aussi est arrivé en 2016.
Avantage : Patriots

Conclusion

La présence de Tom Brady suffit à rendre l’attaque de New England intimidante. S’il est bien protégé par sa ligne offensive, il saura prendre ce que lui laisse la défense de Philadelphia et trouver la solution la plus intéressante. Même si les armes semblent plus diversifiées du côté des Eagles, l’attaque des Pats semblent plus dangereuse car elle possède des playmakers capables de faire de grosses différences.
En défense, c’est une autre histoire. Il y a beaucoup plus de talent chez les Eagles, notamment devant où pas de nombreux joueurs peuvent tourner sur les postes de la ligne défensive. La profondeur des lignes secondaires est également importante.
Finalement, ce qui pourrait faire la différence dans ce match est le coaching. Alors que Doug Pederson est un jeune coach avec peu d’expérience, il joue son premier Super Bowl face au maître incontesté. Bill Belichick aborde lui cette rencontre comme un match normal, et on peut lui faire confiance pour parfaitement préparer son plan de jeu.


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