ELF [2024] – Les Musketeers s’arrêtent en demi-finale
La marche était un peu trop haute pour les Musketeers, battus à Vienne en demi-finale ce week-end. Dominés par les Vikings dans un premier temps, les Musketeers ont montré du caractère pour revenir dans la rencontre. Mais les Autrichiens étaient plus forts, et ils affronteront les Rhein Fire, champions en titre, en finale.
Vienna Vikings 47 – Paris Musketeers 31
Q1 | Q2 | Q3 | Q4 | Score Final | |
Vienna Vikings | 7 | 14 | 13 | 13 | 47 |
Paris Musketeers | 6 | 0 | 18 | 7 | 31 |
Sûrs de leur force, les Vikings entament fort et ouvrent rapidement le score, sur une passe de Ben Holmes pour Kimi Linnainmaa (7-0). Mais les Musketeers ne sont pas du genre à avoir peur, et ils répondent immédiatemment, là aussi sur une longue passe de Zach Edwards pour Hugo Tekedam (7-6). La suite du 1er quart-temps est un peu moins animé, avec un échange de punts et des possessions courtes.
Après un nouveau stop défensif, Paris reprend son avancée, mais un sack de la défense de Vienne y met fin. Et en défense, les Musketeers ont du mal à mettre régulièrement la pression sur le QB des Vikings, la faute aussi à une OL très solide. Cela se note également au sol, où la puissance du RB Kaari Pajarinen fait avancer Vienne. Cela débouche sur le deuxième touchdown Autrichien, du TE Florian Bierbaumer sur une passe de Brad Holmes (14-6).
Les Vikings peuvent aussi compter sur leur ligne défensive. La mobilité de Zach Edwards l’aide, mais le RB Chris Voumbo trouve peu d’espace. Vienne domine ainsi la fin de 1er quart-temps, et une longue réception de Reece Horn ramène son équipe dans le camp Parisien. Une pénalité contre les Musketeers, qui souffrent dans la profondeur, approche encore l’attaque de Vienne. Bierbaumer signe un doublé et les locaux mènent 21-6 à la mi-temps.
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Paris a la balle pour démarrer le 3ème quart-temps, mais Zach Edwards se fait vite intercepter. Brad Holmes la récupère, et pas attaqué, il part punir une défense des Musketeers un peu apathique. Vienne prend 22 points d’écart (28-6).
Ce redémarrage catastrophique sert d’électrochoc pour les Parisiens, qui vont réagir. Un long gain de Florian Larose relance la machine, puis Zach Edwards se sert de ses jambes pour réduire l’écart (28-12). Mais les Vikings ne relâchent pas la pression et Holmes prend de nouveau la défense à défaut dans son dos. Finalement, Paris tient et ne concède qu’un field-goal (31-12).
L’attaque des Musketeers est pressée et signe un nouveau touchdown rapide. Austin Mitchel évite un plaquage et sa vitesse fait le reste (31-18). Cependant, les longues passes de Holmes continuent de faire mal aux Parisiens, qui parviennent tout de même à à limiter la casse avec un nouveau field-goal (34-18). Décidemment inspirée, l’attaque de Paris frappe encore en fin de 3ème quart-temps, lorsque Zach Edwards trouve Anthony Mahoungou. A l’entame de la dernière période, les Musketeers sont revenus à 10 points (34-24).
La défense de Paris fait le job et l’attaque ne baisse pas le pied. Zach Edwards se montre patient et trouve Hugo Tekedam qui signe un doublé. Les Musketeers n’ont plus de 3 points de retard (34-31). Mais peut-être fatigués après ce comeback, les joueurs Parisiens vont avoir plus de mal à finir. Les Vikings reprennent leurs esprits, et un oubli défensif des Musketeers permet à Reece Horn de marquer un touchdown facile qui fait du bien à Vienne (41-34). Dos au mur, Zach Edwards force un peu plus et se fait intercepter. La punition ne tarde pas, avec le triplé de Bierbaumer qui tue le match (48-31).
Paris sort avec les honneurs
Dès le début de rencontre, les Musketeers ont montré qu’ils avaient les armes pour répondre aux Vikings, et les deux premiers drives ont donné le ton de cette rencontre. Mais lorsque Vienne a accéléré dans le 2ème quart-temps et en tout début de 3ème, on a cru que la marche était vraiment trop haute pour les Parisiens. Elle l’était, mais seulement légèrement, car la réaction des Musketeers et le comeback réalisé ont été vraiment superbes.
Au final, il a manqué un peu de jus sur la fin, et clairement un peu d’expérience par moment. Car si l’attaque a été au rendez-vous des playoffs, la défense a parfois souffert face à des équipes très fortes.
Pour la deuxième saison en ELF, le bilan est tout de même très positif pour Paris. La qualification en playoffs, une première victoire à ce stade de la compétition, et un beau duel face à une équipe invaincue. Comme l’a dit le coach Marc Mattioli, les Musketeers seront de retour.
Les Rhein Fire rejoignent les Vikings en finale
L’autre demi-finale proposait un duel 100% Allemand, entre les Stuttgart Surge et les Rhein Fire. C’était également le remake de la finale de la saison dernière, remportée par les Fire.
Le début de rencontre est équilibré, puisque les deux équipes marquent des points sur leurs deux premières possessions. Stuttgart ouvre le score après une longue possession initiale, mais les Rhein Fire répondent rapidement avec un long touchdown dans les airs. Dans la foulée, Stuttgart fait de même pour reprendre l’avantage. Et Düsseldorf revient en début de 2ème quart-temps avec un field-goal (10-13). Le premier break est en faveur des Surge, grâce à une pick-6, mais les Fire restent dans le coup en marquant 3 points avant la pause (13-20).
En deuxième mi-temps, les défenses font loi pendant un grand moment, et le score n’évolue pas dans le 3ème quart-temps. Stuttgart prend 10 points d’avance en début de dernière période grâce à un field-goal, mais perd ensuite le contrôle du match. Les Fire reviennent à 3 petits points avec un touchdown (20-23), puis récupèrent rapidement la balle à un peu plus de 3 minutes de la fin. Suffisant pour remonter une partie du terrain et égaliser sur un field-goal (23-23).
Une fois en prolongation, Stuttgart reste dans le dur et le QB Reilly Hennessey lance sa deuxième interception du match. Une aubaine pour les Rhein Fire, qui vont chercher la victoire grâce à une passe de Jadrian Clark pour Florian Eichhorn (23-29).
La finale 2024 de l’ELF opposera donc les Vienna Vikings, toujours invaincus, et les Rhein Fire, champions en titre. Plus de 35 000 billets ont déjà été vendus pour ce match, qui se jouera le 22 septembre à la VELTINS Arena de Gelsenkirchen, et qui s’annonce historique.