Les meilleures Drafts de l'histoire – 2. La Draft 1996

Dernière Draft sans QB au 1er tour, la Draft 1996 est fameuse pour 2 positions, celles de receveurs et de linebackers. De nombreux WR ont donc connu de belles carrières NFL, et certains font même partie des meilleurs de l’histoire à leur poste (Terrell Owens, Marvin Harrison).  C’est également une Draft marquée par des personnalités qui ont divisé et qui divisent toujours aujourd’hui, à l’image d’Owens ou de Ray Lewis.

Ray Lewis restera comme l’un des meilleurs linebackers de l’histoire (US PressWire)

Le 1er tour

** Stats : Pro Football Reference

Tour Choix Equipe Joueur Position Matchs Saisons titulaire AP PB
1 1 NYJ Keyshawn Johnson WR 167 10 0 3
1 2 JAX Kevin Hardy LB 134 9 1 1
1 3 ARI Simeon Rice DE 174 11 1 3
1 4 BAL Jonathan Ogden OT 177 11 4 11
1 5 NYG Cedric Jones DE 73 2 0 0
1 6 STL Lawrence Phillips RB 35 2 0 0
1 7 NE Terry Glenn WR 137 9 0 1
1 8 CAR Tim Biakabutuka RB 50 5 0 0
1 9 OAK Rickey Dudley TE 108 5 0 0
1 10 CIN Willie Anderson OT 195 12 3 4
1 11 NO Alex Molden DB 98 3 0 0
1 12 TB Regan Upshaw DE 110 5 0 0
1 13 CHI Walt Harris DB 193 11 0 1
1 14 HOU Eddie George RB 141 9 1 4
1 15 DEN John Mobley LB 105 5 1 0
1 16 MIN Duane Clemons DE 142 4 0 0
1 17 DET Reggie Brown LB 26 2 0 0
1 18 STL Eddie Kennison WR 179 9 0 0
1 19 IND Marvin Harrison WR 190 12 3 8
1 20 MIA Daryl Gardener DT 102 6 0 0
1 21 SEA Pete Kendall OG 189 12 0 0
1 22 TB Marcus Jones DE 85 1 0 0
1 23 DET Jeff Hartings C 162 11 1 2
1 24 BUF Eric Moulds WR 186 11 0 3
1 25 PHI Jermane Mayberry OG 123 7 0 1
1 26 BAL Ray Lewis LB 228 14 7 13
1 27 GB John Michels OT 24 1 0 0
1 28 KC Jerome Woods DB 128 7 0 1
1 29 PIT Jamain Stephens OT 40 1 0 0
1 30 WAS Andre Johnson OT 3 0 0 0

Le 1er choix – Keyshawn Johnson

Pour convaincre les recruteurs de NFL, Johnson a sorti deux grosses saisons au niveau universitaire avec USC. En 1994, il totalise 66 réceptions, 1362 yards et 9 TD et est élu MVP du Cotton Bowl. En 1995, il affiche 102 réceptions, 1434 yards et 7 TD et est élu MVP du Rose Bowl.
Fort de ce CV universitaire, Johnson est pris par les Jets avec le 1er choix de la Draft 1996, une première pour un receveur depuis la sélection d’Irving Fryar en 1984. Il jouera 4 saisons chez les Jets dont 3 sous les ordres de Bill Parcells et sera présent lors du 1er titre de division de l’histoire de la franchise en 1998. En 2000, Johnson est transféré à Tampa contre deux choix au 1er tour de la Draft. Il y signe dans la foulée un contrat de 8 ans pour 56 millions de dollars, le plus gros jamais offert à un receveur à cette date. En 2002, les Bucs de Jon Gruden remportent le Super Bowl, mais la relation entre Johnson et son coach n’est pas la meilleure. En conséquence, il atterrit à Dallas en 2004 où il retrouve Bill Parcells, et redevient un leader offensif. En 2006, la dernière saison en NFL de Johnson le conduit à Carolina. Il prend ensuite sa retraite malgré l’intérêt de plusieurs franchises. Il quitte la NFL avec 10 saisons sur 11 à plus de 60 réceptions, 4 saisons à plus de 1000 yards (2 consécutives chez les Jets puis 2 de suite chez les Bucs), et 3 Pro Bowl.

Keyshawn Johnson et Jon Gruden après la victoire lors du Superbowl XXXVII

Statistiques de sa carrière NFL

  • 814 réceptions
  • 10 571 yards
  • 64 touchdowns
  • 1x champion du Superbowl

Le 1er tour en chiffres

105 866. Comme le nombre cumulé de yards gagnés par les receveurs draftés en 1996.
La Draft 1996 est considérée comme l’une des meilleures pour la position de receveur. 5 WR ont été pris au 1er tour, et ils ont tous joué au moins 9 saisons comme titulaires en NFL. Des carrières solides donc. Le 1er choix Keyshawn Johnson a participé à 3 Pro Bowl, Eric Moulds en a joué 2 et Terry Glenn 1. D’autres receveurs pris plus tard lors de cette Draft ont également connu de belles carrières en NFL. On peut citer Muhsin Muhammad, Joe Horn ou encore Jermaine Lewis, qui ont tous participé à 1 Pro Bowl. Et comment ne pas citer Terrell Owens, qui aura son paragraphe un peu plus loin.
Hors Owens, le plus fameux est Marvin Harrison, pris en 19ème position par les Colts, franchise où il jouera ses 13 saisons. Considéré comme l’un des meilleurs receveurs de l’histoire, il a formé un duo incroyable avec Peyton Manning. 3 fois All-Pro, 8 fois Pro Bowler, champion du Superbowl XLI, il a terminé sa carrière avec 1 102 réceptions, 14 580 yards et 128 touchdowns. Il détient toujours quelques records, comme le nombre de réceptions sur 1 saison (143 en 2002), le nombre de saisons avec plus de 10 TD (8) ou encore le nombre de saisons avec plus de 1 400 yards (4). Il est entré au Hall of Fame en 2016.
0. Comme le nombre de quarterback pris au 1er tour en 1996.
En 1996, aucun Quarterback n’a été pris au 1er tour, une chose qui n’était pas arrivé depuis 1988 et qui ne s’est pas reproduite depuis. Le premier QB à avoir été sélectionné cette année-là est Tony Banks, par les Rams au 2ème tour (42ème choix).
5. Comme le nombre de Hall of Famers issus de cette Draft.
Cinq joueurs, dont trois pris au 1er tour, font aujourd’hui partie du Hall of Fame. Jonathan Ogden, Marvin Harrison, Ray Lewis, Brian Dawkins et Terrell Owens ont tous rejoint Canton, pour certains très récemment.
Après une carrière universitaire très réussie à UCLA (son numéro y a été retiré), Jonathan Ogden est pris en 4ème position de la Draft 1996 par Baltimore. Il est donc le premier choix de Draft dans l’histoire des Ravens. Il y a joué ses 12 saisons pros, et a été sélectionné au Pro Bowl chaque saison sauf la première. Egalement All-Pro à 4 reprises, il est aujourd’hui vu comme l’un des meilleurs lineman de l’histoire. En 2001, il remporte le Superbowl XXXV avec les Ravens (34-7 face aux Giants). Il prend sa retraite en 2008 et entre au Hall of Fame en 2013.
Autre membre des débuts de la franchise des Ravens, Ray Lewis est également entré au Hall of Fame il y a 1 mois. Pris en 26ème position, lui aussi a joué l’intégralité de sa carrière à Baltimore. Un des meilleurs linebackers intérieurs de l’histoire, il affiche 7 sélection All-Pro et 13 Pro Bowl. Seul Merlin Olsen fait mieux pour un défenseur, avec 14 invitations. Il faisait partie de l’équipe des Ravens lors des 2 titres gagnés et a remporté le trophée de meilleur défenseur à 2 reprises (2000 et 2003). Il termine leader de NFL en plaquages 5 fois et en affiche 2 061 à la fin de sa carrière. On peut y ajouter 41.5 sacks, 31 interceptions et 19 fumbles forcés en 228 matchs.
La seule ombre au tableau pour Ray Lewis est son accusation pour un meurtre en 2000. Deux hommes sont en effet tués lors d’une rixe entre deux groupes dont celui de Lewis. Suspecté dans un premier temps (je ne rentrerai pas dans les détails), il sera finalement acquitté en échange de témoignages de deux de ses amis, qui ont également été acquittés. Cet épisode n’a pas affecté ses performances puisqu’il est MVP du Superbowl 1 an plus tard, mais il reste une image écornée de l’homme et un sentiment de doute (partagé par les familles des victimes) autour de cette affaire.
On a déjà parlé de Marvin Harrison et on parlera de Terrell Owens et Brian Dawkins un peu plus tard.

Les loupés du 1er tour

Lawrence Phillips (RB)
L’histoire de Lawrence Phillips est celle d’un running-back qui avait le talent pour être l’un des meilleurs de l’histoire, mais également celle d’un homme tourmenté et violent hors du terrain. Ses mésaventures ont débuté à l’université du Nebraska où il a défrayé la chronique en agressant un joueur de basket-ball après un match en 1995. Cette affaire avait fait les gros titres car son coach de l’époque (Tom Osborne) avait tout fait pour le défendre et le conserver dans l’équipe malgré la pression médiatique. Après une courte suspension, Phillips a aidé Nebraska a remporté un deuxième titre national consécutif. Sa performance en finale a permis à sa cote de remonter avant la Draft. Vu comme beaucoup de recruteur comme le joueur le plus talentueux, plusieurs équipes ne l’ont pas pris du fait du risque qu’il présentait au niveau extra-sportif. Les Rams l’ont finalement sélectionné en 6ème position, mais ils ont fini par regretter ce choix (et celui d’avoir transféré Jerome Bettis pour lui faire une place). Après moins de 2 saisons à Los Angeles, Phillips est déjà mis dehors. L’alcoolisme est la raison principale, le RB arrivait régulièrement saoul aux entrainements et aux matchs. Il joue ensuite 2 matchs avec Miami avant d’agresser une femme et d’être une nouvelle fois viré. En 1999, il rebondi en Europe, avec les Barcelona Dragons et les 49ers lui redonnent une chance en NFL. Une nouvelle fois, l’équipe va le regretter puisque ses performances ne seront pas au niveau. Peu intéressé par son devoir de « blocking », il va même avoir un rôle sur la fin de carrière de Steve Young. Face aux Cardinals, Williams n’identifie pas un blitz de la défense et ne block pas son QB, qui se prend un violent coup d’Aeneas Williams. Young subit une commotion qui le forcera à mettre un terme à sa carrière. Finalement, les 49ers perdent patience et remercie le RB, qui tentera sa chance en AFL et CFL sans plus de succès.
En 2005, il est condamné à 10 de prison après avoir foncé en voiture sur des adolescents et également pour des violences conjugales. En 2009, il prend 25 ans de plus pour l’agression de son ancienne petite amie. Puis en 2015, il est reconnu coupable du meurtre de son compagnon de cellule, Damion Soward et risque la peine de mort. Il se suicide début 2016 alors qu’il attendait d’être jugé.
Andre Johnson (OT)
L’histoire d’Andre Johnson est nettement moins dramatique sur le plan personnel. En revanche, c’est un fiasco sur le plan football. Drafté par Washington avec le dernier choix du 1er tour, il devait progressivement devenir titulaire sur la ligne offensive des Redskins en remplacement de Jim Lachey. Les choses ne se passeront pas comme prévu, et Johnson ne jouera que 3 matchs dans sa carrière, à Detroit en 1997. Il est vu comme l’un des pires choix au 1er tour de l’histoire de la Draft.

La pépite de la Draft 1996 – Terrell Owens (WR)

  • 3ème tour – 89ème choix, San Francisco 49ers
  • 219 matchs – 5 All Pro – 6 Pro Bowl – Hall of Fame

Lorsque le nom de Terrell Owens a été prononcé pour le 89ème choix de la Draft 1996, peu de personnes se doutaient que le receveur aurait aujourd’hui sa place à Canton. La principale raison est qu’il a joué pour une petite université (UT-Chattanooga), qui évoluait au niveau FCS. Il n’avait donc pas la visibilité et les références des autres joueurs. San Francisco le prend finalement au 3ème tour et Owens ne jouera pas beaucoup lors de sa saison rookie. Il entre dans l’équipe l’année suivante, après la blessure de Jerry Rice. Il va rapidement développer une très bonne relation avec le QB Steve Young et terminer la saison avec 936 yards et 8 TD. Il dépassera les 1000 yards l’année suivante avec une belle collection de touchdowns à la clé (14). 1999 est une année compliquée pour les Niners, Young prendra sa retraite ensuite, mais Owens va se montrer très productif avec son successeur, Jeff Garcia. Il finit avec 1451 yards (et 13 TD) en 2000 avec notamment un match record à 20 réceptions et 283 yards. Cette belle relation se poursuit l’année d’après puisque le receveur totalise 1412 yards et attrape 16 des 32 passes de touchdowns lancées par son QB. Il enchaîne avec 1300 yards en 2002, mais une fois de plus les 49ers sont trop justes en playoffs. En 2004, Owens veut quitter la franchise après une saison compliquée et des gros changements en interne. Il signe alors avec les Philadelphia Eagles.

Terrell Owens, ici célébrant un touchdown marqué avec les 49ers (AP)

Au moins de décembre de sa première saison avec les Eagles, Owens se blesse assez sérieusement à la cheville et au péroné. Il défie l’avis des médecins pour pouvoir jouer lors du Super Bowl XXXIX face aux Patriots. Mais malgré ses 9 réceptions et 122 yards, son équipe s’incline. Pas content de son contrat et en conflit avec plusieurs membres de l’équipe (dont le QB Donovan McNabb), il finit la saison 2005 suspendu et est finalement remercié. Quelques jours plus tard, il rebondi du côté de Dallas, où il signe un contrat de 3 ans. En 2006, Owens finit leader de NFL avec 13 touchdowns, malgré plusieurs blessures aux doigts. La mayonnaise commence à bien prendre l’année suivante. Owens s’épanouie et bat des records (15 TD sur la saison, record de franchise), et les Cowboys se qualifient de nouveau pour les playoffs. Après une saison 2008 plutôt bonne, il n’est pas conservé par Dallas. Il jouera deux saisons de plus en NFL, à Buffalo en 2009 et à Cincinnati en 2010.
Joueur qui divise, Terrell Owens n’en a pas moins marqué la NFL de son empreinte. Il pointe à la 2ème place, derrière seulement Jerry Rice, en yards sur réceptions dans l’histoire, avec 15 934. Il est également sur le podium en touchdowns, avec 153, derrière Jerry Rice et Randy Moss. Il possède également de nombreux records dans les différentes franchises où il a joué. Non retenu pour intégrer le Hall of Fame en 2016, il y est finalement entré lors de la dernière cérémonie au début du mois de février.

Les autres bons coups

Brian Dawkins (S)

  • 2ème tour – 61ème choix, Philadelphia Eagles
  • 224 matchs – 4 All Pro – 9 Pro Bowl – Hall of Fame

Sélectionné par les Eagles au 2ème tour, Dawkins va rapidement devenir un des éléments forts de la défense de Philadelphia de la fin des années 90 et du début des années 2000. Il est 13 fois titulaires comme rookie et affiche 75 plaquages et 3 interceptions en fin de saison. En 1999, il joue son premier Pro Bowl et devient capitaine défensif chez les Eagles. En 2001, 2002 et 2003, Philadelphia fait partie des meilleures équipes de la ligue mais échoue à chaque fois en finale de conférence. Les Eagles atteignent enfin le Superbowl en 2004, mais ils échouent face aux Patriots. En 2008, pour sa dernière saison avec les Eagles, Dawkins terminera une nouvelle fois en finale de conférence. Il quitte Philadelphia comme membre du club très fermé « 30/30 » (30 interceptions / 30 fumbles forcés), en affichant 898 plaquages, 34 interceptions, 32 fumbles forcés et 26 sacks en 183 matchs.
Dawkins jouera 3 saisons avec Denver pour finir sa carrière. Le safety continue d’y imposer son style et s’offre 2 Pro Bowl de plus pour porter son total à 9 en carrière. Il prend sa retraite en 2012 et signe un contrat d’1 jour avec les Eagles pour le faire comme membre de la franchise. Son numéro 20 est retiré peu de temps après. Depuis 2016, Brian Dawkins s’occupe du développement des joueurs chez les Eagles. Il fait également partie du Hall of Fame où il est entré lors de la dernière cérémonie, il y a un mois.
Zach Thomas (LB)

  • 5ème tour – 154ème choix, Miami Dolphins
  • 184 matchs – 5 All Pro – 7 Pro Bowl

Après Ray Lewis, pris au 1er tour, Zach Thomas est le linebacker intérieur le plus performant d’une cuvée de linebackers plutôt très intéressante. Sélectionné au 5ème tour par les Dolphins, il va pourtant rapidement s’imposer au cœur de la défense de Miami et totalise 128 plaquages sur sa première saison. L’année suivante, il en claque 133 et est l’un des leaders d’une des meilleures défenses de la ligue. En 1999, il devient le joueur le mieux payé de la franchise, devant même Dan Marino, et répond avec une deuxième sélection All-Pro de rang. Après une saison où il est ralenti par une blessure, il est de nouveau All-Pro en 2001, 2002 et 2003, ce qui conduit à une nouvelle prolongation de contrat. Il continue de jouer à très haut niveau jusqu’en 2007, saison marquée par des blessures et un accident de voiture. Il signe ensuite avec les Cowboys où il fait une bonne saison, puis prend la direction de Kansas City la saison suivante. Il n’y jouera aucun match du fait d’une blessure. En 2010, Thomas signe un contrat d’1 jour avec les Dolphins pour prendre sa retraite comme membre de la franchise Floridienne. Il termine sa carrière avec 1 720 plaquages, et 10 saisons sur 13 avec plus de 100 (2 autres à 94 et 99). Il ajoute 20.5 sack, 17 interceptions et 17 fumbles forcés en 184 matchs.
La’Roi Glover (DT)

  • 5ème tour – 166ème choix, Oakland Raiders
  • 193 matchs – 1 All Pro – 6 Pro Bowl

Pris au 5ème tour par les Raiders, Glover ne joue que très peu lors de sa saison rookie. Au printemps 1997, il décide de jouer en Europe pour les Barcelona Dragons. Peu de temps après, Oakland met un terme à son contrat et il s’engage avec les Saints. En seulement 2 titularisations, il parvient à réussir 6.5 sacks, ce qui lui vaut une place de titulaire la saison suivante. En 1998, il répond présent avec 10 sacks. Très bon sous Mike Ditka entre 1997 et 1999, il devient même monstrueux avec Jim Haslett lorsqu’il claque 17 sacks en 2000 (leader NFL, chose rare pour un DT). Cette année-là il est élu dans la première équipe All-Pro. Après 5 superbes saisons à New Orleans, Glover rejoint les Cowboys. Il y confirme son statut de référence à son poste avec 4 saisons de Pro Bowler En 2006, sa dernière expérience l’amène du côté de St Louis où il retrouve Jim Haslett. A l’issue de la saison 2008, il annonce sa retraite. En 13 saisons, il affiche 433 plaquages, 83.5 sacks et 6 Pro Bowl consécutifs. Glover est aujourd’hui coach assistant de la ligne défensive chez les Jets.

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