NFL, Week 12 – Ce qu’il faut retenir des 3 matchs de Thanksgiving

NFL, Week 12 – Ce qu’il faut retenir des 3 matchs de Thanksgiving
Jordan Love a brillé lors de la victoire des Packers (photo : Gregory Shamus / Getty)

Tradition oblige, la NFL proposait 3 matchs entre rivaux de division pour Thanksgiving. Les Packers ont d’abord surpris les Lions. Les Cowboys ont ensuite pulvérisé les Commanders. Puis les 49ers ont dominé les Seahawks pour clôturer une belle journée d’automne.


Detroit Lions (8-3) 22 – Green Bay Packers (5-6) 29

  • Jordan Love a-t-il eu un déclic ? Déjà excellent face aux Chargers le week-end dernier, le QB de Green Bay a de nouveau été très bon hier. Il a démarré son match avec une passe de 53 yards pour Christian Watson, puis a enchaîné les belles passes pour terminer avec 268 yards et 3 touchdowns. Bien protégé, il a fait preuve de maîtrise et de précision.
  • Les Packers ont aussi pu compter sur une défense qui a signé des actions décisives. Et le joueur le plus en vue a été Rashan Gary. Le pass-rusher a mené la charger, en signant 3 sacks et 2 fumbles sur Jared Goff. Sur l’un d’eux, son coéquipier Jonathan Owens a récupéré la balle et marqué un touchdown pour donner un avantage de 14 points à son équipe dès le 1er quart-temps.
  • Certes, les Packers ont réalisé un gros match, mais Detroit s’est mis dedans tout seul. Et Jared Goff (332 yards, 2 TD) y est pour beaucoup. Le QB de Detroit perd trop de ballons en ce moment, et hier, il a perdu 3 fumbles. En plus de stopper des attaque pour son équipe, cela donne des munitions à l’adversaire, qui en a profité pour marquer un touchdown. A cela, on peut ajouter un manque d’efficacité sur 4th down (0/4) et une défense qui s’est fait découper par Jordan Love.

Dallas Cowboys (8-3) 45 – Washington Commanders (4-8) 10

  • Nouvelle démonstration à domicile pour Dallas, qui a notamment brillé dans le jeu aérien. Dak Prescott, qui n’a quasiment pas été mis sous pression, poursuit sa belle série en lançant pour 331 yards et 4 touchdowns, en distribuant parfaitement le jeu (10 receveurs et 4 marqueurs différents). CeeDee Lamb (53 yards, 1 TD) reste l’arme numéro 1, mais d’autres joueurs comme Brandin Cooks (73 yards, 1 TD) sont également dangereux.
  • Du côté de la défense, le duo Johnathan Hankins (2 sacks) et Micah Parsons (1,5 sacks) a sonné la charge devant pour contrarier Sam Howell. Et derrière, DaRon Bland a marqué l’histoire de la NFL en signant sa 5ème pick-6 de la saison, un record.
  • Largement dominés à Dallas, les Commanders ont montré un niveau inquiétant, des deux côtés du terrain. Une attaque qui manque cruellement d’efficacité, et qui fait des choix parfois douteux, et une défense peu dangereuse qui prend l’eau. Ron Rivera devrait commencer à avoir chaud, et la saison de Washington semble terminée.

Seattle Seahawks (6-5) 13 – San Francisco 49ers (8-3) 31

  • Les 49ers dominants sont bel et bien de retour, et ils ont démontré hier à Seattle, en écartant assez facilement un rival. Brock Purdy (209 yards, 1 touchdown, 1 interception) a encore signé quelques passes de toute beauté, comme celle sur le touchdown de Brandon Aiyuk, mais ce sont surtout Christian McCaffrey (114 yards et 2 touchdowns au total) et Deebo Samuel (79 yards, 1 TD) qui ont fait des différences.
  • San Francisco a également dominé défensivement sur ce match, grâce notamment à un pass-rush efficace, qui a signé 6 sacks au total sur Geno Smith, dont 2 par Nick Bosa. Ultra solides, les 49ers n’ont pas concédé le moindre touchdown offensif sur ce match, et ils ont toujours su réaliser les actions nécessaires dans les moments clés.
  • Incertain en raison d’une blessure au coude, Geno Smith (180 yards, 1 interception) était finalement sur le terrain pour les Seahawks. Et à l’image de son équipe, il a été absent en 1ère mi-temps. Souvent mis en difficulté, il n’a jamais réussi à trouver du rythme. Pour Seattle, qui a perdu 3 des 4 derniers matchs, on ne retiendra que la pick-6 de Jordyn Brooks en début de 3ème quart-temps, et la formidable réception à 1 main du WR rookie Jaxon Smith-Njigba.

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